La santé publique est dans tous les esprits en
raison de la pandémie mondiale qui menace toujours notre sécurité et celle de
nos proches. Dans un sens, le COVID-19 nous a tous rendus beaucoup plus
conscients des rôles et des responsabilités des professionnels de la santé que
nous ne l'étions avant de devoir porter des masques et respecter une distance
physique. De surcroît, nous avons découvert le rôle que nous pouvons jouer pour
garantir la sécurité d’autrui.
Décembre est le mois de la prévention et du
traitement des maladies. La pandémie a fait prendre conscience au monde du
fardeau que représente la maladie, mais les membres du Rotary du monde entier
combattent les maladies depuis des décennies. En fait, cette lutte est un de
nos sept axes stratégiques.
En tant que membres du Rotary, nous sommes
convaincus que la santé et le bien-être sont des droits humains — même si 400
millions de personnes dans le monde n’ont pas accès aux soins de santé
essentiels. Le travail que nous accomplissons en ouvrant des dispensaires, des
cliniques ophtalmologiques ou des banques du sang, sans parler de la
construction d’infrastructures médicales dans des régions défavorisées, découle
d’une conviction que l’accès, la prévention et l’éducation sont les clés de
l’enraiement d’épidémies mortelles qui frappent les plus vulnérables.
La santé est un domaine dans lequel j’ai
commencé à travailler avec mon Rotary club de Calcutta-Mahanagar. Entre autres,
j’ai participé au lancement d’un programme intitulé Saving Little Hearts
(Sauver des petits cœurs) qui au fil des ans a permis à 2 500 enfants
indiens, pakistanais, bangladais, népalais et africains d’être opérés du cœur.
Avant d’étendre ce programme à d’autres pays, nous avions débuté au niveau
local avec l’espoir de parrainer six interventions chirurgicales. Aujourd’hui,
nous avons pour ambition de réaliser 20 000 opérations sur les cinq
prochaines années.
Le monde compte sur le Rotary pour relever de
tels défis et montrer l’exemple. Durant la dernière décennie, du personnel
médical et des fonctionnaires ont fourni des services de santé gratuits à 2,5
millions de personnes dans 10 pays durant les Journées de la santé familiale
organisées par des membres du Rotary du monde entier. Des camps semblables en
Inde ont également permis à des milliers de personnes défavorisées de
bénéficier d’une intervention chirurgicale. Les missions médicales indiennes
qui se rendent en Afrique chaque année constituent un excellent exemple de ce
qui peut être fait de concret dans la prévention et le traitement des maladies.
Les membres du Rotary peuvent également s’impliquer au niveau local ; des
clubs américains et mexicains, par exemple, financent un dispensaire gratuit à
Guerrero, une petite ville du Mexique.
Et bien sûr, notre effort pour éradiquer la
polio est de loin le meilleur exemple de ce que peut accomplir la société
civile en matière de santé.